Foire aux questions

Des réponses aux questions les plus courantes.

Est-ce confidentiel?

Absolument. Nous ne communiquerons aucun renseignement à votre sujet et nous n’admettrons pas que vous avez visité la clinique sans votre autorisation. Nous communiquerons avec vous seulement de la façon dont vous nous avez indiqué de le faire.

Combien de temps faudra-t-il?

Vous verrez le médecin ou l’infirmière praticienne pour une consultation un mardi matin. Ce rendez-vous durera de 30 à 60 minutes. Si vous choisissez d’aller de l’avant, l’intervention aura lieu un mercredi (un mercredi sur deux). Si vous habitez à l’extérieur de Whitehorse, nous tenterons de fixer vos deux rendez-vous la même semaine pour que votre consultation du mardi soit suivie de l’intervention le lendemain.

L’avortement chirurgical dure habituellement de cinq à quinze minutes, mais vous serez à l’hôpital pendant deux ou trois heures. Aucun suivi n’est nécessaire après un avortement chirurgical.

L’avortement par médicaments est plus long. On prend le premier médicament de préférence au moment du rendez-vous et le second, de 24 à 48 heures plus tard, à la maison. L’avortement commence habituellement de une à quatre heures après la prise du second médicament. Un suivi est nécessaire pour confirmer l’interruption de la grossesse. On en discutera avec vous.

Ai-je besoin de la recommandation d’un professionnel de la santé?

Non. Une recommandation n’est pas nécessaire, mais veuillez nous aviser si vous avez déjà vu un médecin ou une infirmière et passé une échographie ou des analyses sanguines.

Offrez-vous des soins de qualité et culturellement sécuritaires pour les Autochtones?

Nous reconnaissons que nous habitons et travaillons sur le territoire traditionnel de la Première nation des Kwanlin Dün et du Conseil des Ta’an Kwäch’än. Nous sommes résolus à comprendre l’histoire de la colonisation du Canada et à bien utiliser ces connaissances pour améliorer les services de santé que nous offrons.

Les personnes d’origine autochtone, métis et inuit peuvent obtenir du soutien, que ce soit pendant leur rendez-vous ou le jour de l’avortement, par l’entremise du Programme de santé des Premières nations de l’Hôpital général de Whitehorse. Le Programme peut aussi faciliter l’accès aux Services de santé non assurés, au besoin. Si vous souhaitez faire appel au Programme de santé des Premières nations, parlez-en à votre infirmière praticienne ou à votre médecin, ou composez simplement le 867‑393‑8780.

Est-ce douloureux?

Avortement chirurgical : Avant l’intervention, un médicament vous sera injecté par voie intraveineuse pour vous aider à vous détendre et soulager la douleur. Vous serez sous sédation, mais vous ne serez pas endormie complètement. Un anesthésique local est administré au col de l’utérus. Certaines personnes ont indiqué souffrir de crampes semblables à des crampes menstruelles durant l’intervention. Ces crampes peuvent persister pendant une heure ou plus. Vous pourriez ressentir de l’inconfort pendant ou après l’intervention, mais dans la plupart des cas, cet inconfort se maîtrise et s’estompe assez rapidement. (Certaines personnes choisissent de se soumettre à l’intervention sans sédation et y arrivent sans problème.)

Avortement par médicaments : Vous pourriez avoir des crampes ou des saignements après avoir pris le premier médicament (mifépristone) à la clinique. Après avoir pris le second médicament (misoprostol) de 24 à 48 heures plus tard à la maison, vous aurez d’autres crampes et saignements. Les crampes peuvent être intenses pendant quelques heures et persister par intermittence jusqu’à six semaines. Les médicaments en vente libre contre la douleur peuvent aider.

L’avortement est-il sécuritaire?

Depuis sa légalisation, l’avortement est devenu l’une des interventions chirurgicales les plus sécuritaires. Au cours des trois premiers mois de grossesse (premier trimestre), 97 % des personnes ne signalent aucune complication, 2,5 % signalent des problèmes mineurs traitables dans un cabinet médical et moins de 0,5 % doivent être hospitalisées pour complications. À titre de comparaison, l’avortement est au moins dix fois plus sécuritaire que la grossesse et l’accouchement. Quoique le taux de complication soit un peu plus élevé au deuxième trimestre, l’intervention reste très sécuritaire.

Dois-je obtenir le consentement de mes parents?

Non. Au Yukon, le consentement est fondé sur la capacité et non sur l’âge. La capacité signifie que si le médecin ou l’infirmière praticienne juge que vous comprenez l’intervention et les risques, vous pouvez signer votre propre formulaire de consentement.

Puis-je me faire accompagner?

Une personne de soutien peut vous accompagner pendant la consultation.

Pour les avortements chirurgicaux, vous devrez prévoir le transport pour retourner chez vous ou prendre un taxi. Vous ne pouvez pas conduire pendant 24 heures parce que d’un point de vue juridique, vos facultés seront affaiblies. La personne qui vous conduit à votre rendez-vous peut attendre dans le stationnement ou passer vous prendre après l’intervention.

Quand puis-je retourner au travail?

Avortement chirurgical : Habituellement, il est possible de retourner au travail ou de reprendre ses études dès le lendemain. Nous vous recommandons de ne rien faire d’épuisant pendant 24 heures. Les médicaments qui vous seront donnés pendant l’intervention peuvent altérer votre jugement pendant une période pouvant aller jusqu’à 24 heures après l’intervention. Vous ne devez pas conduire ni prendre part à une activité nécessitant une vigilance mentale pendant les 24 heures suivant l’intervention. Ainsi, selon la nature de votre travail, vous pourriez devoir prendre congé.

Avortement par médicaments : Vous pouvez retourner au travail après avoir pris le premier médicament (mifépristone). Le deuxième médicament que vous prendrez de 24 à 48 heures plus tard à la maison déclenchera des crampes et des saignements entre une heure et quatre heures après. Les saignements peuvent être abondants pendant un certain temps. Selon l’heure où vous prenez le médicament et votre réaction à celui-ci, il pourrait être prudent de prendre congé cette journée-là.

Quels sont les frais?

Tous les frais sont couverts si vous avez une carte d’assurance-santé du Yukon valide.

Si vous venez d’un autre territoire ou d’une autre province (sauf le Québec) et que vous avez une carte d’assurance-maladie valide, les frais sont couverts. Les personnes du Québec doivent payer les frais du médecin, puis se faire rembourser par le réseau de la santé du Québec. Les Canadiens sans protection et les non-résidents doivent payer les frais médicaux. Si vous avez des questions, téléphonez-nous.